Le nouveau blog se nomme donc Vivre, et son URL est hayim5, hayim parce que c'est "vie" en hébreu, en bas à gauche, de même que Leben en allemand, zôê en grec, life en anglais.
5, ou V, parce que c'est la continuité de Quaternité, le blog que je me suis senti obligé de clore après y avoir annoncé ma mort prochaine, et puis il y a eu la guérison, inattendue, miraculeuse peut-être, on verra. Le choix de vivre a donc dicté ce titre VIVRE, en 5 lettres, avec au centre V, le chiffre romain 5. De part et d'autre, les lettres VIER sont l'allemand pour "quatre", et EV et IR sont des couples atbash, si bien que l'atbash vire VIRE en ERIV, et vice-versa.
La roue hayim a été créée par GEF.
Le billet 444 que j'envisageais être le dernier de Quaternité m'a conduit à revenir aux curiosités touchant L'insolite aventure de Marina Sloty, de Raoul de Warren (1981, mais son écriture était probablement antérieure).
C'est le premier livre que j'ai eu envie de lire lorsque j'ai cessé de prendre des antalgiques puissants, m'ayant embrouillé la tête pendant 6 semaines. J'écrivais dans 444ce que j'avais étudié dans les billets du 4/4/11, Marina 1870 et Sloty 1959, mais ma relecture m'a conduit à un fabuleux prolongement, tel que je me suis demandé comment j'avais pu ne pas le voir auparavant. Malgré que ce soit au moins ma 4e lecture, j'ai été tout du long passionné, tant l'écriture est belle et l'histoire magnifiquement construite.
Le roman a 40 chapitres, 5 fois 8, produit de deux Fibos consécutifs, comme 1870. On peut construire un rectangle 5 fois 8 à partir de la suite de Fibo, 1-1-2-3-5, en accolant les carrés de ces nombres, 1-1-4-9-25,
et les 4 étapes de cette construction sont quasi immédiates dans le roman.
Chapitre 1, Marina Sloty, 25 ans, est projetée du 7 mars 1959 au 7 mars 1870. Elle tombe amoureuse de son grand-père, le docteur Dominique Sloty, alors fiancé à Marie-Catherine Dornec, 19 ans, ressemblant étrangement à Marina.
Les fiançailles sont rompues, sans rapport avec Marina, et le docteur tombe amoureux d'elle. Seul problème, Marina n'a pas de corps tangible en 1870, mais elle a compris que son saut dans le temps est la conséquence d'une série d'expériences atomiques sur le Larzac, la prochaine devant avoir lieu le 4 avril. Sachant qu'il y a eu des disparitions en 1870 lors de la première expérience, Marina en déduit que l'opération est réversible, et elle et Dominique sont au point prévu au moment prévu au début du chapitre 26...
...et quelques paragraphes plus loin ils se retrouvent tous deux en 1959, pouvant enfin se toucher, ce qui les conduit aussitôt à "une étreinte passionnée"...
...au terme de laquelle Marina s'aperçoit que Dominique vieillit à vitesse grand V. Son corps de 1870 ne peut exister en 1959, et il doit regagner le lieu du passage en 1870 avant d'être transformé en squelette.
Il reste donc 15 chapitres, 3 fois 5, à partir de ce chapitre 26. Marina consulte des scientifiques afin de trouver une solution. La cryogénisation de Dominique est envisagée, mais la technologie de 1870 ne le permet pas.
Si le froid peut permettre à un corps de 1870 d'exister en 1959, il est évoqué que le chaud puisse avoir une action analogue sur un corps de 1959 projeté en 1870, mais aucune recette précise n'est proposée.
Marina a cependant confiance, car les archives lui ont appris que Dominique s'est marié le 11 septembre 1870 avec Marina-Catherina, et en déduit qu'elle aura résolu le problème. J'ai eu l'intuition que son retour en 1870 se produirait 9 chapitres après la chapitre 26, et c'est bien ce qui se passe, chapitre 35.
Il reste donc 6 chapitres, 2 fois 3, à partir du chapitre 35. Marina retrouve la maison des Dornec, sur le causse, et Marie-Catherine qui lui apprend qu'elle va épouser Dominique le 11 septembre. Elle avait rompu ses fiançailles parce qu'elle avait noué une idylle avec le frère de Dominique, Michel, mais Michel a été tué à la bataille de Reichshoffen, et elle est enceinte de lui. Dominique s'est dévoué pour sauver son honneur.
Marie-Catherine sait que c'est Marina qu'il aime, mais qu'elle a un sérieux problème de matérialité... A la fin du chapitre 38, la servante des Dornec, persuadée que Marina est une sorcière, met le feu au bâtiment où elle est installée, ignorant que Marie-Catherine est avec elle.
Il reste 2 chapitres, 1 fois 2. Dominique arrive sur les lieux au chapitre 39, deux corps gisent dans la chambre, il attrape le premier qui se présente et sort, mais ne peut faire plus, le bâtiment s'effondrant sur le corps restant.
Qui est la survivante ? Elle refuse de le dévoiler au chapitre 40, où elle s'exprime de façon sibylline et déclare se nommer Marina-Catherina :
Marina-Catherina meurt en 1933, et Marina naît en 1934, 64 ans après 1870, 25 ans avant 1959 où elle repart en 1870. Ceci souligne une autre propriété des Fibos: la somme des carrés de deux Fibos consécutifs (n et n+1) donne un autre Fibo (2n+1).
Une boucle de 88 ans, à peut-être mettre en relation avec le 8 couché symbole de l'infini (j'ai commenté de même l'abondance des 8 dans L'anneau de Moebius de Thilliez).
[Note du 17 avril]: il m'est revenu qu'une des premières réalisations communes avec Anne a été un patchwork conçu à partir de la suite de Fibonacci, d'abord mentionné en 2008 sur Blogruz, puis sur Quaternité en 2010 lorsque je me suis avisé que la première photo après achèvement datait du 4 avril 2008. Voici ce que j'en disais en août 2010, quelques mois avant la relecture de Warren qui donnerait lieu aux billets du 4 avril 2011:
La différence avec le rectangle fibonaccien donné plus haut, de 5x8 unités, à partir d'un carré initial 1x1, est que j'étais parti d'un rectangle 8x13 (rappel MARINA/SLOTY = 56/91 = 8/13).
[/fin de la note]
J'ai aussi relu la nouvelle Tania Vläsi de Philippe Claudel, cette vieille fille Tania qui se voit le 4 avril 1959 attribuer le numéro 5691, et est élue "reine", possédée par des myriades de jeunes hommes et enfantant des bébés à la chaîne.
Cette nouvelle a des qualités, de même que certaines autres du recueil. L'avis négatif plusieurs fois émis à l'encontre de ce Claudel (j'ai bien dit) vient de ce que j'ai tenté de lire ensuite de lui.
Vu lors de cette lecture que Tania habite le quartier de la Dvora d'une ville non précisée : dvora signifie "abeille" en hébreu, et c'est évidemment choisi pour cette fille destinée à devenir mère pondeuse d'une ruche humaine; de même racine que davar, "parler". Le seul autre détail donné pour sa ville est un parc Brodski, patronyme plutôt juif. Claudel écrira plus tard Le rapport de Brodeck, allusion probable au Rapport de Brodie de Borges.
J'ai indiqué ne plus me souvenir de ce qui m'avait conduit à lire ce Claudel, je l'ai retrouvé sur une page de 2003 de mon ancien site, hélas non archivée par Wayback Machine, mais c'était une étude publiée dans la revue Pan n° 27, en juin 2003, sous le titre Les numineux Léons.
J'y parlais du nom Claudel apparu dans divers romans, Mon coeur mis à nu de Joyce Carol Oates, et les Quatre côtés du triangle, d'Ellery Queen, qui me semblait lié à l’affaire Philippe Daudet, le fils de Léon Daudet, 15 ans, qui voulut semble-t-il tuer son père en 1923, mais son revolver partit dans un taxi boulevard Magenta, le blessant mortellement.
J'y parlais aussi d'André Breton et de Nadja, je cite:
Voilà. La Jocaste est issue des Derniers mystères de Paris, le Gondol de Noël Simsolo; c'est lui qui précise que Philippe Daudet s'est atteint mortellement au niveau du 136 bd Magenta, un nombre qui m'évoque aujourd'hui l'échange JUNG-HAEMMERLI (52-84) du 4/4/44. Philippe (= 91 = Sloty) est mort à la place de son père, de même que Haemmerli (60 ans) était relativement "jeune" (jung) par rapport à Jung (alt, "vieux" de près de 69 ans).
444, alors que le PostId de mon post 444 contenait la séquence 5691, numéro de la Reine Tania Vläsi (ce dont je ne me suis avisé qu'après avoir décidé de parler des coïncidences Sloty-Vläsi).
88, et la boucle infinie vécue par Marina-Catherina couvre 88 ans.
Mon article occupait 5 pages et demie du Pan n° 27, et deux entrefilets complétaient la dernière page:
- la mort le 7 mars précédent de Jean-Louis Bigot, collaborateur occasionnel de la revue (voir ici); c'est le 7 mars 1959, 44 ans plus tôt, que débute l'Insolite aventure, avec Marina propulsée en 1870, regagnant 1959 le 4/4 suivant.
- la publication du dernier livre de Richard Sünder aux éditions Quintessence (j'ai songé à ce nom pour ce nouveau blog). J'avais remarqué que les valeurs de ses nom-prénom, 61-81, étaient composées des mêmes chiffres que l'approximation courante du nombre d'or, 1,618. J'apprends son décès le 28 juillet 2020.
Sur la page Claudel inaccessible, et que je ne vais pas remettre en ligne, je n'avais pas percuté que le 4 avril 1959 de Vläsi était la même date que ce que j'ai imaginé être la perte du pucelage de Sloty chez Warren (en fait, si l'étreinte du 4/4 est manifeste, rien n'indique que ce soit une première pour Marina, rien ne l'infirme non plus).
Essentiellement, j'y remarquais que parmi les 13 nouvelles du recueil, les plus longues étaient la 8e, L'autre, à propos d'un émule de Rimbaud, et la 13e, Tania Vläsi, 8 et 13 nombres de Fibonacci, avec le numéro 5691 de Tania = 7 fois 813.
Je
rapprochais cela du fait que j'avais exploité dans mon roman Sous les pans du bizarre la naissance de Rimbaud dans le 08 (au chapitre 8) et sa mort dans le chapitre 13 (au chapitre 13). Ceci était doublé par des fantaisies aux vers 8 et 13 du sonnet codé dans le roman, aux mêmes chapitres.
Je remarquais aussi que le livre, dans son édition originale, comptait 168 pages, 168 nombre de pieds d'un sonnet d'alexandrins. Je signalais la césure d'or significative du Dormeur du val sur les mots "il dort." à 104 pieds. Je cite:
Je remarquais encore le prix du livre, 13,80 €.
Au moment de poster la version corrigée de ce billet, je m'avise que son PostId est
1110098713680250918
commençant par 111, complétant le 444 du billet 444 de Quaternité. Puis vient 987, 16e Fibo (16=4+4+4+4), puis 136, JUNG-HAEMMERLI, mais j'ai maintes fois utilisé le fait que c'était la somme des 16 premiers nombres. Après, je dois dire que je ne vois rien...
...pour le moment.
5, ou V, parce que c'est la continuité de Quaternité, le blog que je me suis senti obligé de clore après y avoir annoncé ma mort prochaine, et puis il y a eu la guérison, inattendue, miraculeuse peut-être, on verra. Le choix de vivre a donc dicté ce titre VIVRE, en 5 lettres, avec au centre V, le chiffre romain 5. De part et d'autre, les lettres VIER sont l'allemand pour "quatre", et EV et IR sont des couples atbash, si bien que l'atbash vire VIRE en ERIV, et vice-versa.
La roue hayim a été créée par GEF.
Le billet 444 que j'envisageais être le dernier de Quaternité m'a conduit à revenir aux curiosités touchant L'insolite aventure de Marina Sloty, de Raoul de Warren (1981, mais son écriture était probablement antérieure).
C'est le premier livre que j'ai eu envie de lire lorsque j'ai cessé de prendre des antalgiques puissants, m'ayant embrouillé la tête pendant 6 semaines. J'écrivais dans 444
Lorsque Marina Sloty (56 + 91 = 147, multiples des Fibos 8-13-21) fait un saut temporel de 89 ans vers l'an 1870 = 34x55, 34-55-89 Fibos suivants, dans un roman dont le titre vaut 377, 144-233-377 Fibos suivants, pour moi ça veut dire que Fibo est concerné, même si l'auteur n'en avait aucune conscience.
Le roman a 40 chapitres, 5 fois 8, produit de deux Fibos consécutifs, comme 1870. On peut construire un rectangle 5 fois 8 à partir de la suite de Fibo, 1-1-2-3-5, en accolant les carrés de ces nombres, 1-1-4-9-25,
et les 4 étapes de cette construction sont quasi immédiates dans le roman.
Chapitre 1, Marina Sloty, 25 ans, est projetée du 7 mars 1959 au 7 mars 1870. Elle tombe amoureuse de son grand-père, le docteur Dominique Sloty, alors fiancé à Marie-Catherine Dornec, 19 ans, ressemblant étrangement à Marina.
Les fiançailles sont rompues, sans rapport avec Marina, et le docteur tombe amoureux d'elle. Seul problème, Marina n'a pas de corps tangible en 1870, mais elle a compris que son saut dans le temps est la conséquence d'une série d'expériences atomiques sur le Larzac, la prochaine devant avoir lieu le 4 avril. Sachant qu'il y a eu des disparitions en 1870 lors de la première expérience, Marina en déduit que l'opération est réversible, et elle et Dominique sont au point prévu au moment prévu au début du chapitre 26...
...et quelques paragraphes plus loin ils se retrouvent tous deux en 1959, pouvant enfin se toucher, ce qui les conduit aussitôt à "une étreinte passionnée"...
...au terme de laquelle Marina s'aperçoit que Dominique vieillit à vitesse grand V. Son corps de 1870 ne peut exister en 1959, et il doit regagner le lieu du passage en 1870 avant d'être transformé en squelette.
Il reste donc 15 chapitres, 3 fois 5, à partir de ce chapitre 26. Marina consulte des scientifiques afin de trouver une solution. La cryogénisation de Dominique est envisagée, mais la technologie de 1870 ne le permet pas.
Si le froid peut permettre à un corps de 1870 d'exister en 1959, il est évoqué que le chaud puisse avoir une action analogue sur un corps de 1959 projeté en 1870, mais aucune recette précise n'est proposée.
Marina a cependant confiance, car les archives lui ont appris que Dominique s'est marié le 11 septembre 1870 avec Marina-Catherina, et en déduit qu'elle aura résolu le problème. J'ai eu l'intuition que son retour en 1870 se produirait 9 chapitres après la chapitre 26, et c'est bien ce qui se passe, chapitre 35.
Marie-Catherine sait que c'est Marina qu'il aime, mais qu'elle a un sérieux problème de matérialité... A la fin du chapitre 38, la servante des Dornec, persuadée que Marina est une sorcière, met le feu au bâtiment où elle est installée, ignorant que Marie-Catherine est avec elle.
Il reste 2 chapitres, 1 fois 2. Dominique arrive sur les lieux au chapitre 39, deux corps gisent dans la chambre, il attrape le premier qui se présente et sort, mais ne peut faire plus, le bâtiment s'effondrant sur le corps restant.
Qui est la survivante ? Elle refuse de le dévoiler au chapitre 40, où elle s'exprime de façon sibylline et déclare se nommer Marina-Catherina :
Tu as aimé successivement et profondément deux femmes. Si elles se
ressemblaient physiquement, moralement elles étaient très différentes et
leurs qualités étaient complémentaires. Pourquoi ne pas considérer
qu'elles ont toutes deux disparu et qu'à leur place tu as une fiancée
qui réunit en elle tout ce que tu aimais chez les deux, Marina...
Catherina.
Bien sûr, dans quelques jours ou quelques semaines, tu sauras qui est ta femme, mais d'ici là tu nous auras fondues dans le même amour.
Ces quelques semaines dévoileront le stade de la grossesse de la jeune femme, et il m'est maintenant encore plus évident qu'en 2014 que l'étreinte de Dominique et Marina en 1959 a été féconde, et qu'elle est donc sa propre grand-mère, accédant ainsi à une sorte d'immortalité.Bien sûr, dans quelques jours ou quelques semaines, tu sauras qui est ta femme, mais d'ici là tu nous auras fondues dans le même amour.
Marina-Catherina meurt en 1933, et Marina naît en 1934, 64 ans après 1870, 25 ans avant 1959 où elle repart en 1870. Ceci souligne une autre propriété des Fibos: la somme des carrés de deux Fibos consécutifs (n et n+1) donne un autre Fibo (2n+1).
Une boucle de 88 ans, à peut-être mettre en relation avec le 8 couché symbole de l'infini (j'ai commenté de même l'abondance des 8 dans L'anneau de Moebius de Thilliez).
[Note du 17 avril]: il m'est revenu qu'une des premières réalisations communes avec Anne a été un patchwork conçu à partir de la suite de Fibonacci, d'abord mentionné en 2008 sur Blogruz, puis sur Quaternité en 2010 lorsque je me suis avisé que la première photo après achèvement datait du 4 avril 2008. Voici ce que j'en disais en août 2010, quelques mois avant la relecture de Warren qui donnerait lieu aux billets du 4 avril 2011:
J'ai donné le 23 avril 08 sur Blogruz le résultat de mes premières collaborations avec ma compagne Anne en vue de réaliser des patchworks dorés. Un hasard
m'a fait découvrir en juin dernier que notre premier essai, baptisé ultérieurement 813, a été réalisé le 4 avril 08, selon le témoignage de l'unique photo conservée, prise au soir de ce 4/4.
J'avais pris plusieurs photos, celle que j'ai jugée être la meilleure était la 4e de la "pellicule" virtuelle en silicium. Il s'agissait de 4 itérations de carrés fibonacciens de 13-21-34-55 unités, autour du rectangle jaune initial de 8x13 unités (des demi-centimètres). Le dernier carré réalisé en ce 4/4 était donc une imbrication de 4 carrés chacun répartis en 4... Ce 4/4, qui ne m'avait alors pas frappé, était le 4e anniversaire de ma première perception du 4/4/44 jungien en tant que date schématique, grâce au hasard du 4/4/4 relaté sur mon premier billet.
J'avais pris plusieurs photos, celle que j'ai jugée être la meilleure était la 4e de la "pellicule" virtuelle en silicium. Il s'agissait de 4 itérations de carrés fibonacciens de 13-21-34-55 unités, autour du rectangle jaune initial de 8x13 unités (des demi-centimètres). Le dernier carré réalisé en ce 4/4 était donc une imbrication de 4 carrés chacun répartis en 4... Ce 4/4, qui ne m'avait alors pas frappé, était le 4e anniversaire de ma première perception du 4/4/44 jungien en tant que date schématique, grâce au hasard du 4/4/4 relaté sur mon premier billet.
La différence avec le rectangle fibonaccien donné plus haut, de 5x8 unités, à partir d'un carré initial 1x1, est que j'étais parti d'un rectangle 8x13 (rappel MARINA/SLOTY = 56/91 = 8/13).
[/fin de la note]
J'ai aussi relu la nouvelle Tania Vläsi de Philippe Claudel, cette vieille fille Tania qui se voit le 4 avril 1959 attribuer le numéro 5691, et est élue "reine", possédée par des myriades de jeunes hommes et enfantant des bébés à la chaîne.
Cette nouvelle a des qualités, de même que certaines autres du recueil. L'avis négatif plusieurs fois émis à l'encontre de ce Claudel (j'ai bien dit) vient de ce que j'ai tenté de lire ensuite de lui.
Vu lors de cette lecture que Tania habite le quartier de la Dvora d'une ville non précisée : dvora signifie "abeille" en hébreu, et c'est évidemment choisi pour cette fille destinée à devenir mère pondeuse d'une ruche humaine; de même racine que davar, "parler". Le seul autre détail donné pour sa ville est un parc Brodski, patronyme plutôt juif. Claudel écrira plus tard Le rapport de Brodeck, allusion probable au Rapport de Brodie de Borges.
J'ai indiqué ne plus me souvenir de ce qui m'avait conduit à lire ce Claudel, je l'ai retrouvé sur une page de 2003 de mon ancien site, hélas non archivée par Wayback Machine, mais c'était une étude publiée dans la revue Pan n° 27, en juin 2003, sous le titre Les numineux Léons.
J'y parlais du nom Claudel apparu dans divers romans, Mon coeur mis à nu de Joyce Carol Oates, et les Quatre côtés du triangle, d'Ellery Queen, qui me semblait lié à l’affaire Philippe Daudet, le fils de Léon Daudet, 15 ans, qui voulut semble-t-il tuer son père en 1923, mais son revolver partit dans un taxi boulevard Magenta, le blessant mortellement.
J'y parlais aussi d'André Breton et de Nadja, je cite:
Le Sphinx-Hôtel où logeait Nadja était au 106 du bd Magenta, mon oncle habitait au 114, et je m’aperçois que sur la photo du livre de Breton on voit les fenêtres de son appartement, au-dessus d’un panneau (GARAGE ?) à l’emplacement même du futur panneau des affichages ALBA. C’est au niveau du 136 qu’est parti le coup de revolver qui a tué Philippe Daudet.
(...)
Le 28 avril, alors que cette étude était presque achevée, je découvris au rayon Nouveautés de ma Bibliothèque Municipale le nom de Philippe Claudel, auteur de Les petites mécaniques. Ma curiosité n’y a pas résisté et bien m’en a pris ; bien que le rapport soit lointain avec mon présent sujet, c’est une mine de coïncidences que j’explore sur la page
http://perso.club-internet.fr/remi.schulz/8/claudel.htm
(...)
Le 28 avril, alors que cette étude était presque achevée, je découvris au rayon Nouveautés de ma Bibliothèque Municipale le nom de Philippe Claudel, auteur de Les petites mécaniques. Ma curiosité n’y a pas résisté et bien m’en a pris ; bien que le rapport soit lointain avec mon présent sujet, c’est une mine de coïncidences que j’explore sur la page
http://perso.club-internet.fr/remi.schulz/8/claudel.htm
(cette page n'a pas été archivée non plus)
(...)
Le 11 mai, alors que je pensais cette étude achevée, j’avais dans mon courrier électronique un message transféré d’un groupe yahoo qui a aussi une adresse physique :
>"API" L'Effet Freudien
>88, Boulevard de Magenta
Je ne connais pas la personne qui m’a transmis le message, j’ignore où elle a trouvé mon adresse, il est très rare que je reçoive de tels courriers. Je remarque Magenta, bien sûr, et cet Effet Freudien complexe puisque j’ai déjà des éléments oedipiens sur ce boulevard, Jocaste et le Sphinx. Pas de Blanche ni d’Alba dans ce message, sinon par antithèse car l’Effet Freudien relaie lui-même Amnesty International organisant une pétition pour sauver une nouvelle noire menacée d’être lapidée au Nigeria, Nigeria qui vient du noir latin niger comme Alba vient du blanc latin albus… (dans un autre roman de Warren, Les portes de l'enfer, une même femme se nomme tantôt Nigra, tantôt Alba)
Avec ce 88, mes quatre numéros pairs (pères ?) du bd Magenta donnent un total de :
106 + 136 + 114 + 88 = 444, triple 4 à rapprocher des 4 côtés du triangle ayant ouvert l’affaire...
>"API" L'Effet Freudien
>88, Boulevard de Magenta
Je ne connais pas la personne qui m’a transmis le message, j’ignore où elle a trouvé mon adresse, il est très rare que je reçoive de tels courriers. Je remarque Magenta, bien sûr, et cet Effet Freudien complexe puisque j’ai déjà des éléments oedipiens sur ce boulevard, Jocaste et le Sphinx. Pas de Blanche ni d’Alba dans ce message, sinon par antithèse car l’Effet Freudien relaie lui-même Amnesty International organisant une pétition pour sauver une nouvelle noire menacée d’être lapidée au Nigeria, Nigeria qui vient du noir latin niger comme Alba vient du blanc latin albus… (dans un autre roman de Warren, Les portes de l'enfer, une même femme se nomme tantôt Nigra, tantôt Alba)
Avec ce 88, mes quatre numéros pairs (pères ?) du bd Magenta donnent un total de :
106 + 136 + 114 + 88 = 444, triple 4 à rapprocher des 4 côtés du triangle ayant ouvert l’affaire...
Voilà. La Jocaste est issue des Derniers mystères de Paris, le Gondol de Noël Simsolo; c'est lui qui précise que Philippe Daudet s'est atteint mortellement au niveau du 136 bd Magenta, un nombre qui m'évoque aujourd'hui l'échange JUNG-HAEMMERLI (52-84) du 4/4/44. Philippe (= 91 = Sloty) est mort à la place de son père, de même que Haemmerli (60 ans) était relativement "jeune" (jung) par rapport à Jung (alt, "vieux" de près de 69 ans).
444, alors que le PostId de mon post 444 contenait la séquence 5691, numéro de la Reine Tania Vläsi (ce dont je ne me suis avisé qu'après avoir décidé de parler des coïncidences Sloty-Vläsi).
88, et la boucle infinie vécue par Marina-Catherina couvre 88 ans.
Mon article occupait 5 pages et demie du Pan n° 27, et deux entrefilets complétaient la dernière page:
- la mort le 7 mars précédent de Jean-Louis Bigot, collaborateur occasionnel de la revue (voir ici); c'est le 7 mars 1959, 44 ans plus tôt, que débute l'Insolite aventure, avec Marina propulsée en 1870, regagnant 1959 le 4/4 suivant.
- la publication du dernier livre de Richard Sünder aux éditions Quintessence (j'ai songé à ce nom pour ce nouveau blog). J'avais remarqué que les valeurs de ses nom-prénom, 61-81, étaient composées des mêmes chiffres que l'approximation courante du nombre d'or, 1,618. J'apprends son décès le 28 juillet 2020.
Sur la page Claudel inaccessible, et que je ne vais pas remettre en ligne, je n'avais pas percuté que le 4 avril 1959 de Vläsi était la même date que ce que j'ai imaginé être la perte du pucelage de Sloty chez Warren (en fait, si l'étreinte du 4/4 est manifeste, rien n'indique que ce soit une première pour Marina, rien ne l'infirme non plus).
Essentiellement, j'y remarquais que parmi les 13 nouvelles du recueil, les plus longues étaient la 8e, L'autre, à propos d'un émule de Rimbaud, et la 13e, Tania Vläsi, 8 et 13 nombres de Fibonacci, avec le numéro 5691 de Tania = 7 fois 813.
Je
Je remarquais aussi que le livre, dans son édition originale, comptait 168 pages, 168 nombre de pieds d'un sonnet d'alexandrins. Je signalais la césure d'or significative du Dormeur du val sur les mots "il dort." à 104 pieds. Je cite:
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade (...)
Et la césure d'or tombe sur le mot "dort", un mot qui appelle à une réelle pause, d'autant qu'on sait ce qu'est en réalité ce sommeil. La césure d'or du recueil de Claudel tombe sur la propre mort de Rimbaud, en prenant la fin de la 8e nouvelle, L’autre. En prenant le nombre de pages du livre, il est ahurissant de tomber sur une nette césure à la fin de la page 104, peu avant la fin de cette nouvelle, remarquablement voisine de la césure au 104e pied du Dormeur. Les derniers mots de la page 104 sont « Il ressentait une immense paix. Il s’endormit. » Lorsqu’il se réveille au paragraphe suivant page 105, il est en présence de Rimbaud qui lui demande son nom ; il ne peut articuler que « Reïmbo… Reïmbo » puis ne reprend conscience que sur le bateau l’amenant à Marseille.
Sourirait un enfant malade (...)
Et la césure d'or tombe sur le mot "dort", un mot qui appelle à une réelle pause, d'autant qu'on sait ce qu'est en réalité ce sommeil. La césure d'or du recueil de Claudel tombe sur la propre mort de Rimbaud, en prenant la fin de la 8e nouvelle, L’autre. En prenant le nombre de pages du livre, il est ahurissant de tomber sur une nette césure à la fin de la page 104, peu avant la fin de cette nouvelle, remarquablement voisine de la césure au 104e pied du Dormeur. Les derniers mots de la page 104 sont « Il ressentait une immense paix. Il s’endormit. » Lorsqu’il se réveille au paragraphe suivant page 105, il est en présence de Rimbaud qui lui demande son nom ; il ne peut articuler que « Reïmbo… Reïmbo » puis ne reprend conscience que sur le bateau l’amenant à Marseille.
Je remarquais encore le prix du livre, 13,80 €.
Au moment de poster la version corrigée de ce billet, je m'avise que son PostId est
1110098713680250918
commençant par 111, complétant le 444 du billet 444 de Quaternité. Puis vient 987, 16e Fibo (16=4+4+4+4), puis 136, JUNG-HAEMMERLI, mais j'ai maintes fois utilisé le fait que c'était la somme des 16 premiers nombres. Après, je dois dire que je ne vois rien...
...pour le moment.
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