Un billet commencé en août, et je ne suis pas sûr d'y avoir inclus tout ce que j'envisageais alors.
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Si je me suis laissé aller à parodier un titre de Manchette, titre lui-même parodie de Rimbaud, je ne pense aucunement que les catholiques soient fous.
Pas plus que les autres du moins.
J'ai été conduit récemment à constater que l'Evangile de Jean consacre 5 chapitres complets à la Cène, 155 versets, alors que les Synoptiques n'y accordent que 13 versets chez Matthieu, 14 chez Marc et 32 chez Luc.
Le point essentiel chez les Synoptiques est l'instauration de l'Eucharistie, or il n'en est pas question chez Jean.
Ce sacrement est si essentiel dans le Catholicisme que les formules Ceci est mon corps et Ceci est mon sang figurent en petites majuscules dans certaines éditions des Evangiles.
Dans une de mes éditions, Le Saint Evangile de N-S Jésus-Christ, diffusé par la Pieuse Société Saint-Paul (1937), ce sont les seules formules en petites majuscules dans l'Evangile de Marc, avec l'inscription sur la croix, LE ROI DES JUIFS (15,26).
L'Eucharistie était un point d'achoppement essentiel entre Catholiques et Protestants. Pour les premiers, le pain et le vin sont réellement le corps et le sang du Christ lors de la communion, pour les autres, c'est plus ou moins symbolique, à divers degrés.
Toujours est-il que, le 26 juillet, je me suis demandé comment se traduisent en hébreu Ceci est mon corps et Ceci est mon sang. Certes Jésus parlait probablement araméen, mais je n'y ai aucune compétence, et Google non plus...
Alors "corps" c'est גופ, GWP, gouf, et "sang" דמ, DM, dam. Les formules complètes sont זה גופי, ZH GWPY, zê goufi, et זה דמי, zê dami. J'ai vérifié que ces formes sont bien présentes dans une traduction du chapitre 14 de Marc.
Comme je ne lis guère l'hébreu, j'ai fait une recherche image sur זה גופי, zê goufi, et ai découvert avec surprise que les résultats montraient essentiellement Dingo, le chien créé par Disney, dont le nom original est Goofy, "maladroit", "abruti", "dingue", d'où le Dingo français.
Ça s'écrit et se prononce pareil que "mon corps".
גופי dans la police Arial ressemble plus au Goofy ci-contre.
Ce n'est que le lendemain que me sont apparus les rebonds à partir des mots "corps" et "sang" en hébreu, langue s'écrivant de droite à gauche.
Dans gouf s'entend à l'envers "fou" (ouf en verlan).
Et dam est le renversement de mad, "fou" en anglais.
Or j'ai rencontré cette association fou-mad dans deux textes, l'un de Thilliez grâce auquel j'ai découvert la relation fibonaccienne entre les Evangiles, l'autre de Perec, le sonnet en F de Métaux, dont les 14 lettres jokers peuvent exprimer cette même relation avec une remarquable concision.
Chez Thilliez c'est dans Vertige, où le narrateur Jonathan Touvier est prisonnier d'un gouffre avec deux autres personnes, Michel Marquis et Farid Houmad. Il me semble probable que ce nom résulte d'un jeu avec l'initiale:
F. Houmad > Fhou mad > fou mad...
C'est que ni Marquis ni Houmad n'ont d'existence hors du cerveau dérangé de Touvier, dont le récit est purement hallucinatoire. Ou non? Lorsqu'il sort de l'asile dans la seconde partie du roman, il pense trouver une preuve de la réalité de ses souvenirs, ce qui amène la phrase finale:
Mais cette preuve est une nouvelle hallucination, ce qu'un lecteur sagace peut découvrir.
Tiens, GOUFfre fait entendre l'hébreu "corps"...
J'ai déjà fait part de mes réticences sur ce roman, ainsi que sur le suivant, Puzzle, ainsi que sur Labyrinthes. Dans les trois cas l'intrigue est basée sur des délires dont l'auteur demande au lecteur, après la révélation de leur nature hallucinatoire, d'en considérer certains aspects comme réels.
On ne lit généralement un thriller qu'une fois, mais, si on y revient, on s'aperçoit souvent de faiblesses, sinon d'insurmontables contradictions.
J'ai dû le faire pour ces romans, à cause des schémas numériques que j'ai décelés dans l'ensemble des Thilliez.
J'y reviendrai, mais je passe à Perec, avec les lettres FOUMAD qui apparaissent au centre de la grille du sonnet en F, dans la 8e colonne :
J'avais vu l'an dernier l'écho avec le personnage F. Houmad de Thilliez, dont je venais d'envisager l'interprétation, mais je ne connaissais pas encore l'équation évangélique.
Et arrive maintenant Dingo/Goofy, ce qui m'a conduit à un nouveau dessillement.
Dans le dernier chapitre de Novel Roman, écrit en novembre 2018, j'imaginais ce prétendant à l'héritage Monlorné :
Les initiales de ce Daingot sont donc M-A D. L'épisode avait sa raison d'être, car tout le roman était fondé sur le nom Elisabeth Lovendale, personnage d''une nouvelle de Leblanc, où cette Anglaise cherche la lettre numéro 14 parmi les 18 lettres envoyées par le roi George à son aïeule. Un des aspects ce ce jeu 14e parmi 18 est 13-1-4, qui se traduit en lettres par M-A-D; le détenteur de la lettre est dit devenir "comme fou" lorsqu'il comprend son intérêt.
Un autre de mes personnages était l'éditeur Marc-Antoine Duchemin (je m'avise après coup que j'aurais pu éviter la répétition du double prénom).
Ce qui me sidère est l'article 441, car le nombre 441 est devenu en mai 2024 un phare dans mes investigations chez Thilliez. Je ne me souvenais plus de pourquoi j'avais choisi 441 en 2018, et c'était tout simplement parce que c'est le réel article régissant ces fraudes. Il débute par
or le nombre 441 chez Thilliez y était pour moi la valeur du mot emeth, "vérité" en hébreu.
Je reviens sur l'essentiel. Les romans de Thilliez parus au Fleuve en-dehors de la série Sharko sont, en ordre inverse,
Norferville (2024), 68 chapitres,
la trilogie Traskman (2018-22), 220 chapitres,
Rêver (2016), 89 chapitres.
Soit 68 + 220 + 89 = 377, ce qui correspond à l'équation fibonaccienne
2F(n) + 4F(n+1) + F(n+2) = F(n+5),
que j'ai vue en janvier dernier gouverner aussi les Evangiles, avec 16 chapitres de Marc, 52 de Matthieu et Luc, 21 de Jean.
Mais en mai 2024 je retenais d'abord que le roman précédent était
Puzzle (2013), 64 chapitres, carré de 8,
avec 377 + 64 = 441, carré de 21, ce qui correspond à l'équation fibonaccienne
F(n)2 + F(2n+2) = F(n+2)2,
64 étant la valeur du grec alêtheia, "vérité", et 441 la valeur de l'hébreu emeth, "vérité", selon les alphabets numéraux propres à chaque langue.
Enfin vient Vertige (2011), 49 chapitres, qui se passe d'abord dans le gouffre que Jonathan décide de nommer Vérité.
Farid meurt dans les bras de Jonathan chapitre 40; ("Vérité l'a eu." est la fin de ce chapitre). Avant de mourir, il est sur le point de donner à Jonathan son vrai nom, mais la mort interrompt sa phrase ("Mon nom... C'est pas.. Houmad... Mon nom c'est...")
Chapitre 42, Michel découvre ce message :
« Voleur. Menteur. Tueur.
Des lettres, des chiffres. Et le cadenas s’ouvre… »
Les valeurs 96-93-85 des trois mots, supposés au départ indiquer pourquoi les trois hommes sont là, fournissent les 6 chiffres du cadenas qui les séparait de la liberté. Il m'a semblé devoir comprendre que le nombre important était plutôt la somme des valeurs des noms des trois prisonniers de Vérité:
JONATHAN TOUVIER = 83+110 = 193;
FARID HOUMAD = 38 + 62 = 100;
MICHEL MARQUIS = 50 + 98 = 148;
somme = 171 + 270 = 441 !
J'ai plusieurs fois mentionné ces faits, mais quelque chose de nouveau m'est apparu en reprenant Vertige.
Jonathan libéré se retrouve toujours enfermé, cette fois dans un hôpital psychiatrique, où on lui apprend que l'histoire qu'il a vécue est fantasmatique. On l'a retrouvé à proximité d'un blockhaus où gisait un cadavre en partie démembré. Des preuves sur place indiquaient qu'il s'était nourri de la viande du cadavre (mais le narrateur est toujours Jonathan, et peut-on considérer ce nouveau récit comme plus crédible que le précédent ?).
Le mort était l'homme qui s'était offert pour sauver la femme de Jonathan par une greffe de moelle osseuse, et comme ça n'a pu se faire Françoise est morte entretemps.
Le nom de cet homme n'est donné qu'une fois, dans l'épilogue, Fred Fontès. Fred, ça ressemble pas mal à Farid, notamment dans les langues sémitiques où les voyelles ne sont souvent pas notées.
FONTES a même valeur 79 que VERITE, une valeur que j'avais recherchée, en vain, parmi les personnages de Thilliez.
Associer FONTES et VERITE me fait penser au latin fons vitae, "la source de vie", expression importante dans la tradition juive (maqor hayim en hébreu).
Ainsi le cannibale Jonathan aurait mangé Fontès, la Vérité...
Certains contempteurs du Catholicisme n'ont pas hésité à considérer l'Eucharistie comme du pur cannibalisme.
J'ai cité à plusieurs reprises le verset 14,6 de Jean,
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Si je me suis laissé aller à parodier un titre de Manchette, titre lui-même parodie de Rimbaud, je ne pense aucunement que les catholiques soient fous.
Pas plus que les autres du moins.
J'ai été conduit récemment à constater que l'Evangile de Jean consacre 5 chapitres complets à la Cène, 155 versets, alors que les Synoptiques n'y accordent que 13 versets chez Matthieu, 14 chez Marc et 32 chez Luc.
Le point essentiel chez les Synoptiques est l'instauration de l'Eucharistie, or il n'en est pas question chez Jean.
Ce sacrement est si essentiel dans le Catholicisme que les formules Ceci est mon corps et Ceci est mon sang figurent en petites majuscules dans certaines éditions des Evangiles.
Dans une de mes éditions, Le Saint Evangile de N-S Jésus-Christ, diffusé par la Pieuse Société Saint-Paul (1937), ce sont les seules formules en petites majuscules dans l'Evangile de Marc, avec l'inscription sur la croix, LE ROI DES JUIFS (15,26).
L'Eucharistie était un point d'achoppement essentiel entre Catholiques et Protestants. Pour les premiers, le pain et le vin sont réellement le corps et le sang du Christ lors de la communion, pour les autres, c'est plus ou moins symbolique, à divers degrés.
Toujours est-il que, le 26 juillet, je me suis demandé comment se traduisent en hébreu Ceci est mon corps et Ceci est mon sang. Certes Jésus parlait probablement araméen, mais je n'y ai aucune compétence, et Google non plus...
Alors "corps" c'est גופ, GWP, gouf, et "sang" דמ, DM, dam. Les formules complètes sont זה גופי, ZH GWPY, zê goufi, et זה דמי, zê dami. J'ai vérifié que ces formes sont bien présentes dans une traduction du chapitre 14 de Marc.
Comme je ne lis guère l'hébreu, j'ai fait une recherche image sur זה גופי, zê goufi, et ai découvert avec surprise que les résultats montraient essentiellement Dingo, le chien créé par Disney, dont le nom original est Goofy, "maladroit", "abruti", "dingue", d'où le Dingo français.
Ça s'écrit et se prononce pareil que "mon corps".
גופי dans la police Arial ressemble plus au Goofy ci-contre.
Ce n'est que le lendemain que me sont apparus les rebonds à partir des mots "corps" et "sang" en hébreu, langue s'écrivant de droite à gauche.
Dans gouf s'entend à l'envers "fou" (ouf en verlan).
Et dam est le renversement de mad, "fou" en anglais.
Or j'ai rencontré cette association fou-mad dans deux textes, l'un de Thilliez grâce auquel j'ai découvert la relation fibonaccienne entre les Evangiles, l'autre de Perec, le sonnet en F de Métaux, dont les 14 lettres jokers peuvent exprimer cette même relation avec une remarquable concision.
Chez Thilliez c'est dans Vertige, où le narrateur Jonathan Touvier est prisonnier d'un gouffre avec deux autres personnes, Michel Marquis et Farid Houmad. Il me semble probable que ce nom résulte d'un jeu avec l'initiale:
F. Houmad > Fhou mad > fou mad...
C'est que ni Marquis ni Houmad n'ont d'existence hors du cerveau dérangé de Touvier, dont le récit est purement hallucinatoire. Ou non? Lorsqu'il sort de l'asile dans la seconde partie du roman, il pense trouver une preuve de la réalité de ses souvenirs, ce qui amène la phrase finale:
J'ai enfin la preuve que je ne suis pas fou.
Mais cette preuve est une nouvelle hallucination, ce qu'un lecteur sagace peut découvrir.
Tiens, GOUFfre fait entendre l'hébreu "corps"...
J'ai déjà fait part de mes réticences sur ce roman, ainsi que sur le suivant, Puzzle, ainsi que sur Labyrinthes. Dans les trois cas l'intrigue est basée sur des délires dont l'auteur demande au lecteur, après la révélation de leur nature hallucinatoire, d'en considérer certains aspects comme réels.
On ne lit généralement un thriller qu'une fois, mais, si on y revient, on s'aperçoit souvent de faiblesses, sinon d'insurmontables contradictions.
J'ai dû le faire pour ces romans, à cause des schémas numériques que j'ai décelés dans l'ensemble des Thilliez.
J'y reviendrai, mais je passe à Perec, avec les lettres FOUMAD qui apparaissent au centre de la grille du sonnet en F, dans la 8e colonne :
J'avais vu l'an dernier l'écho avec le personnage F. Houmad de Thilliez, dont je venais d'envisager l'interprétation, mais je ne connaissais pas encore l'équation évangélique.
Et arrive maintenant Dingo/Goofy, ce qui m'a conduit à un nouveau dessillement.
Dans le dernier chapitre de Novel Roman, écrit en novembre 2018, j'imaginais ce prétendant à l'héritage Monlorné :
Il y eut encore un homme d'une cinquantaine d'années qui me présenta
une carte d'identité de 1888 au nom de Moron Navel, ce qui m'amusa car
je savais que moron signifie "stupide" en anglais, et je me rappelais que c'était aussi le sens de naval en
hébreu, comme nous l'avait dit le mage Orvann. Le document semblait de
bon aloi, mais l'homme était fort agité. Je demandai à examiner le
portefeuille d'où il avait sorti la carte. Il refusa, puis obtempéra
lorsque je le menaçai d'appeler un des nombreux agents à proximité. Il y
avait dans son portefeuille une autre carte d'identité, au nom de
Marc-Antoine Daingot.
- Monsieur Daingot, étiez-vous assez fou pour croire abuser quiconque, alors qu'une simple vérification à la préfecture du département montrerait que votre autre carte est fausse. Si vous persistez, je vous rappelle que l'article 441 du code pénal prévoit jusqu'à 20 ans de réclusion pour faux et usage de faux.
Il s'en alla piteusement.
- Monsieur Daingot, étiez-vous assez fou pour croire abuser quiconque, alors qu'une simple vérification à la préfecture du département montrerait que votre autre carte est fausse. Si vous persistez, je vous rappelle que l'article 441 du code pénal prévoit jusqu'à 20 ans de réclusion pour faux et usage de faux.
Il s'en alla piteusement.
Les initiales de ce Daingot sont donc M-A D. L'épisode avait sa raison d'être, car tout le roman était fondé sur le nom Elisabeth Lovendale, personnage d''une nouvelle de Leblanc, où cette Anglaise cherche la lettre numéro 14 parmi les 18 lettres envoyées par le roi George à son aïeule. Un des aspects ce ce jeu 14e parmi 18 est 13-1-4, qui se traduit en lettres par M-A-D; le détenteur de la lettre est dit devenir "comme fou" lorsqu'il comprend son intérêt.
Un autre de mes personnages était l'éditeur Marc-Antoine Duchemin (je m'avise après coup que j'aurais pu éviter la répétition du double prénom).
Ce qui me sidère est l'article 441, car le nombre 441 est devenu en mai 2024 un phare dans mes investigations chez Thilliez. Je ne me souvenais plus de pourquoi j'avais choisi 441 en 2018, et c'était tout simplement parce que c'est le réel article régissant ces fraudes. Il débute par
Constitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité, (...)
or le nombre 441 chez Thilliez y était pour moi la valeur du mot emeth, "vérité" en hébreu.
Je reviens sur l'essentiel. Les romans de Thilliez parus au Fleuve en-dehors de la série Sharko sont, en ordre inverse,
Norferville (2024), 68 chapitres,
la trilogie Traskman (2018-22), 220 chapitres,
Rêver (2016), 89 chapitres.
Soit 68 + 220 + 89 = 377, ce qui correspond à l'équation fibonaccienne
2F(n) + 4F(n+1) + F(n+2) = F(n+5),
que j'ai vue en janvier dernier gouverner aussi les Evangiles, avec 16 chapitres de Marc, 52 de Matthieu et Luc, 21 de Jean.
Mais en mai 2024 je retenais d'abord que le roman précédent était
Puzzle (2013), 64 chapitres, carré de 8,
avec 377 + 64 = 441, carré de 21, ce qui correspond à l'équation fibonaccienne
F(n)2 + F(2n+2) = F(n+2)2,
64 étant la valeur du grec alêtheia, "vérité", et 441 la valeur de l'hébreu emeth, "vérité", selon les alphabets numéraux propres à chaque langue.
Enfin vient Vertige (2011), 49 chapitres, qui se passe d'abord dans le gouffre que Jonathan décide de nommer Vérité.
Farid meurt dans les bras de Jonathan chapitre 40; ("Vérité l'a eu." est la fin de ce chapitre). Avant de mourir, il est sur le point de donner à Jonathan son vrai nom, mais la mort interrompt sa phrase ("Mon nom... C'est pas.. Houmad... Mon nom c'est...")
Chapitre 42, Michel découvre ce message :
« Voleur. Menteur. Tueur.
Des lettres, des chiffres. Et le cadenas s’ouvre… »
Les valeurs 96-93-85 des trois mots, supposés au départ indiquer pourquoi les trois hommes sont là, fournissent les 6 chiffres du cadenas qui les séparait de la liberté. Il m'a semblé devoir comprendre que le nombre important était plutôt la somme des valeurs des noms des trois prisonniers de Vérité:
JONATHAN TOUVIER = 83+110 = 193;
FARID HOUMAD = 38 + 62 = 100;
MICHEL MARQUIS = 50 + 98 = 148;
somme = 171 + 270 = 441 !
J'ai plusieurs fois mentionné ces faits, mais quelque chose de nouveau m'est apparu en reprenant Vertige.
Jonathan libéré se retrouve toujours enfermé, cette fois dans un hôpital psychiatrique, où on lui apprend que l'histoire qu'il a vécue est fantasmatique. On l'a retrouvé à proximité d'un blockhaus où gisait un cadavre en partie démembré. Des preuves sur place indiquaient qu'il s'était nourri de la viande du cadavre (mais le narrateur est toujours Jonathan, et peut-on considérer ce nouveau récit comme plus crédible que le précédent ?).
Le mort était l'homme qui s'était offert pour sauver la femme de Jonathan par une greffe de moelle osseuse, et comme ça n'a pu se faire Françoise est morte entretemps.
Le nom de cet homme n'est donné qu'une fois, dans l'épilogue, Fred Fontès. Fred, ça ressemble pas mal à Farid, notamment dans les langues sémitiques où les voyelles ne sont souvent pas notées.
FONTES a même valeur 79 que VERITE, une valeur que j'avais recherchée, en vain, parmi les personnages de Thilliez.
Associer FONTES et VERITE me fait penser au latin fons vitae, "la source de vie", expression importante dans la tradition juive (maqor hayim en hébreu).
Ainsi le cannibale Jonathan aurait mangé Fontès, la Vérité...
Certains contempteurs du Catholicisme n'ont pas hésité à considérer l'Eucharistie comme du pur cannibalisme.
J'ai cité à plusieurs reprises le verset 14,6 de Jean,
Je suis le chemin, et la vérité, et la vie
or cette citation figure sur la couverture de l'Evangile cité plus haut, où les formules Ceci est mon corps et Ceci est mon sang figurent en petites majuscules.
"Corps" et "Sang", Gouf et Dam, ont en hébreu les initiales G et D formant le mot DG, דג, "poisson" qui deviendra un symbole christique, essentiellement à cause du grec ΙΧΘΥΣ, acrostiche de Ιησουσ Χριστοσ Θεου Υιος Σωτήρ, « Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur ».
Je prévoyais d'embrayer sur Bach et de renvoyer aux récents billets qui m'ont amené à voir des relations évangéliques dans son oeuvre, et puis, le 29 juillet, que FONTES était composé des mêmes lettres que "SONNET EN F".
Je n'imagine pas que Thilliez connaisse ce sonnet en F, qui n'apparaît que dans Métaux, ouvrage d'art édité à 73 exemplaires, et dans le CGP5, probablement pas édité à plus de 1000 ou 2000 exemplaires, mais je n'imagine pas non plus qu'il maîtrise toutes les conséquences de son utilisation de la suite de Fibonacci, alors je n'hésite pas à approfondir.
Fred Fontès était celui qui allait sauver Françoise, il y a dans ces noms un "son net en F".
FRED FONTES = 33 + 79 = 112 = SONNET EN F (= 87 + 19 +6)
Et les "fontes" sont aussi des métaux.
Il existe un Fred Fontès (ou Frédéric Fontès) qui tient un blog polardeux, et qui semble un grand amateur de Thilliez, d'où il me semble évident que le nom du personnage est un hommage à un ami. Il y a d'autres cas chez lui, comme Bernard Minier enquêteur des romans de Caleb Traskman.
Je rappelle que, plus haut, j'ai envisagé que le "réel" Fred ait été l'imaginaire Farid Houmad, ou F. Houmad qui m'avait évoqué la colonne FOUMAD du sonnet en F.
Enfin je comptais en parler après Bach, et puis au réveil du 30/7 il y avait un de ces dessillements qui me sont coutumiers dans cet étrange état entre le sommeil et le retour à la pleine conscience.
Comme déjà dit et redit, les jokers du sonnet en F offrent un remarquable équilibre selon la suite de Lucas, dont voici les 10 premiers termes
(2)-1-3-4-7-11-18-29-47-76-123-...
(2) représente ici le terme d'ordre 0, selon la représentation actuelle des suites additives. 123 est la valeur du nom de l'auteur, en parfaite raison dorée
GEORGES PEREC = 76 47 = RAISON DOREE.
Le rapport de deux termes consécutifs d'une suite additive tend vers le nombre d'or, et il est déjà très bon pour 47/76 = 0,61842... (le nombre d'or 0,61803...)
J'avais déjà vu il y a longtemps que les 14 jokers (QUATORZE = 123) totalisaient la valeur 123, mais je me suis avisé l'an dernier que ces 14 jokers pouvaient constituer un schéma de rimes de sonnets, en paires liées à Lucas:
4 fois PB = 18, L(6), 72 en tout;
2 fois CH = 11, L(5), 22 en tout;
1 fois GV = 29, L(7), 29 en tout.
"Corps" et "Sang", Gouf et Dam, ont en hébreu les initiales G et D formant le mot DG, דג, "poisson" qui deviendra un symbole christique, essentiellement à cause du grec ΙΧΘΥΣ, acrostiche de Ιησουσ Χριστοσ Θεου Υιος Σωτήρ, « Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur ».
Je prévoyais d'embrayer sur Bach et de renvoyer aux récents billets qui m'ont amené à voir des relations évangéliques dans son oeuvre, et puis, le 29 juillet, que FONTES était composé des mêmes lettres que "SONNET EN F".
Je n'imagine pas que Thilliez connaisse ce sonnet en F, qui n'apparaît que dans Métaux, ouvrage d'art édité à 73 exemplaires, et dans le CGP5, probablement pas édité à plus de 1000 ou 2000 exemplaires, mais je n'imagine pas non plus qu'il maîtrise toutes les conséquences de son utilisation de la suite de Fibonacci, alors je n'hésite pas à approfondir.
Fred Fontès était celui qui allait sauver Françoise, il y a dans ces noms un "son net en F".
FRED FONTES = 33 + 79 = 112 = SONNET EN F (= 87 + 19 +6)
Et les "fontes" sont aussi des métaux.
Il existe un Fred Fontès (ou Frédéric Fontès) qui tient un blog polardeux, et qui semble un grand amateur de Thilliez, d'où il me semble évident que le nom du personnage est un hommage à un ami. Il y a d'autres cas chez lui, comme Bernard Minier enquêteur des romans de Caleb Traskman.
Je rappelle que, plus haut, j'ai envisagé que le "réel" Fred ait été l'imaginaire Farid Houmad, ou F. Houmad qui m'avait évoqué la colonne FOUMAD du sonnet en F.
Enfin je comptais en parler après Bach, et puis au réveil du 30/7 il y avait un de ces dessillements qui me sont coutumiers dans cet étrange état entre le sommeil et le retour à la pleine conscience.
Comme déjà dit et redit, les jokers du sonnet en F offrent un remarquable équilibre selon la suite de Lucas, dont voici les 10 premiers termes
(2)-1-3-4-7-11-18-29-47-76-123-...
(2) représente ici le terme d'ordre 0, selon la représentation actuelle des suites additives. 123 est la valeur du nom de l'auteur, en parfaite raison dorée
GEORGES PEREC = 76 47 = RAISON DOREE.
Le rapport de deux termes consécutifs d'une suite additive tend vers le nombre d'or, et il est déjà très bon pour 47/76 = 0,61842... (le nombre d'or 0,61803...)
J'avais déjà vu il y a longtemps que les 14 jokers (QUATORZE = 123) totalisaient la valeur 123, mais je me suis avisé l'an dernier que ces 14 jokers pouvaient constituer un schéma de rimes de sonnets, en paires liées à Lucas:
4 fois PB = 18, L(6), 72 en tout;
2 fois CH = 11, L(5), 22 en tout;
1 fois GV = 29, L(7), 29 en tout.
selon cette formule propre à toutes les suites additives,
2 *L(n) + L(n-1) = L(n+2)
11 et 18 sont ainsi les termes d'ordres 5 et 6 de la suite de Lucas, et
4 * 18 + 2 * 11 = 2 *47, le terme d'ordre 8.
29 est le terme d'ordre 7, et
2 * 47 + 29 = 123, le terme d'ordre 10.
F RED, "F rouge", m'a donné l'idée d'une récriture du sonnet en F où les F seraient rouges, et voici :
L'autre contrainte était d'utiliser les jokers par couples, selon l'ordre PB CH BP GV PB CH BP, permettant de multiples rapports d'or,
PB / CH = 18/11;
PBCH / BP = 29/18;
PBCHBP / GV = 47/29;
PBCHBPGV / PBCHBP = 76/47.
2 *L(n) + L(n-1) = L(n+2)
11 et 18 sont ainsi les termes d'ordres 5 et 6 de la suite de Lucas, et
4 * 18 + 2 * 11 = 2 *47, le terme d'ordre 8.
29 est le terme d'ordre 7, et
2 * 47 + 29 = 123, le terme d'ordre 10.
F RED, "F rouge", m'a donné l'idée d'une récriture du sonnet en F où les F seraient rouges, et voici :
L'autre contrainte était d'utiliser les jokers par couples, selon l'ordre PB CH BP GV PB CH BP, permettant de multiples rapports d'or,
PB / CH = 18/11;
PBCH / BP = 29/18;
PBCHBP / GV = 47/29;
PBCHBPGV / PBCHBP = 76/47.
J'ai aussi voulu y faire figurer
LE GROS + LOT = 76 + 47 = GEORGES + PEREC.
Proposition de lecture de la grille :
métal pris fondu, ombrant défisu larmesdit folun charmeflot d'usinelad, mist, fun, robotfilm "Peur dans nid"taf mûle gros lot venu marsfi dosé, F dur implantl'on fuit d'ambres, refus d'Atonmil chaud, téflons, mireurblind, fatmoult F rapidesNOM
Fred Fontès est un lecteur averti de Thilliez, parfois plus habile que moi, car il avait vu ce que cachait la dernière phrase du Manuscrit inachevé (2018) :
Chaque être se tut, livré enfin au noir éternel.
Il avait donc repéré l'acrostiche C'EST LEANE, mais s'était gardé de le révéler à ses lecteurs, en utilisant cependant le même procédé avec la phrase finale de sa chronique :
Lance "abracadabra" Franck, illumine-nous !
L'acrostiche livre LA FIN, et Fred n'était pas à ce point intime avec Franck pour savoir qu'une autre version de la fin du Manuscrit inachevé serait donnée en 2020 dans Il était deux fois, avec pour ultime phrase :
Au bout, rayonnaient au ciel auroral d'anonymes braseros rouge acajou.
Assez bizarrement, revient alors cet acrostiche difficile à banalement réussir : ABRACADABRA.



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